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Un jardin au désert

 

 

 

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Carine Fernandez : Désert de bonne aventure

A Riyad, cheikh Talal est considéré comme un vieil excentrique. Riche, respectable et respecté mais excentrique. La preuve, délaissant son immense palais au confort clinquant, il s’est isolé depuis quelques mois dans la palmeraie de Diriyah qui abrite les ruines du palais royal, le berceau des Saoud. Là, il vit tel un ermite dans un logement modeste, à même le sol. Là, il médite en arrosant ses carrés de luzerne et en regardant comment la terre boit l’eau. Là, il se repose de ses épouses, et notamment de la dernière, Loulwa, qui lui pompe ce qui lui reste d’énergie, et surtout de ses fils qui ne l’ont jamais intéressé.

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express logoL'Express - Sandra Benedetti - Avril 2019

 

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Un Jardin au désert

 

Pas si évident de planter une fiction au coeur de l'Arabie Saoudite sans sombrer dans les clichés. A moins d'y avoir vécu, comme Carine Fernandez. Vingt-cinq ans de bourlingue l'ont menée du Liban aux Etats-Unis, de l'Egypte au royaume saoudien, où elle a passé douze ans. Une géhenne, selon ses propres termes, dont elle s'est échappée pour établir ses pénates en France. Mais on ne se défait pas d'un claquement de doigts du Moyen-Orient, ses sables crissent dans la mémoire. Elle les a déversés dans plusieurs romans et les édifie maintenant en dunes mouvantes dans Un Jardin au désert...

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